Que vous utilisiez votre vélo pour aller le plus vite/le plus loin possible, parcourir la nature, vous déplacer, ou tout simplement aller acheter votre pain, un entretien simple et régulier permettra de faire durer la transmission de votre vélo. En effet, la force de votre pédalage est transmise à la roue par la transmission, et les frottements du système mécanique vont générer de l’usure. L’objectif est donc de limiter l’usure !
Transmission d’un vélo
Quand on parle transmission vélo, traditionnellement on pense à la chaine, les pignons positionnées sur la roue arrière (roue libre ou cassette) et un ou plusieurs plateaux positionnés sur le pédalier.
Avec les transmissions récentes des moyeux à vitesses intégrés, on voit également maintenant des transmissions composées d’un seul pignon à l’arrière, d’un seul plateau à l’avant, et d’une courroie pour relier les deux.
Entretien usuel du vélo
Dans tous les cas, le meilleur moyen de faire durer votre transmission consiste à la maintenir propre. Il est donc recommandé de nettoyer très régulièrement son vélo. Jamais de haute pression, cela va faire fuir la graisse et les roulements auront tendance à s’oxyder. Une éponge et de l’eau savonneuse, éventuellement un tuyau d’arrosage à faible débit, ou bien des lingettes ou encore un chiffon permettent de le rendre propre.
Pour la transmission, ce n’est pas toujours facile, en particulier pour la chaine. Cela va dépendre du type de lubrifiant utilisé.
Lubrification de la chaine
On a deux grandes familles de lubrification possible pour les chaines : les huiles, et les cires
L’huile est le lubrifiant historique qu’on connait tous. L’avantage : simple à trouver, mis par défaut par les fabricants et de nombreux magasins sur les vélos neufs.
L’inconvénient : l’huile attrape toutes les poussières environnantes et se transforme souvent en cambouis collant et très salissant. Et le pire dans tout cela, c’est que ce cambouis a un effet abrasif qui accélère l’usure ! Du coup une chaine lubrifié à l’huile demande beaucoup d’entretien pour conserver un niveau d’efficacité correcte.
La cire a l’énorme avantage de lubrifier sans attraper les poussières environnantes. Résultat : aucun cambouis en vue, moins de nettoyage nécessaire. Bonus intéressant : à niveau d’entretien égale on constate que la chaine s’use moins vite avec la cire qu’avec une lubrification à l’huile et vous fait donc faire des économies !
Point important : pour appliquer la cire, il est indispensable que la chaine, les pignons et plateaux soient complètement propres. Sinon la cire n’adhérera pas au métal.
OK, mais ma chaine et les pignons sont sales, je fais comment ?
Dans ce cas, plusieurs options : soit vous vous armez d’une vieille brosse à dents, d’eau savonneuse, et d’une bonne dose de patience. Il existe des produits vendus comme nettoyants magiques : attention ces produits sont souvent très polluants (notamment les bombes aérosol). A l’atelier on utilise de l’essence C ou de l’essence F, qu’on trouve facilement en magasin de bricolage et que l’on pourra réutiliser ensuite si on la stock dans un récipient fermé. C’est un très bon dégraissant à mettre sur un chiffon si la chaine n’est pas trop sale ou dans un nettoyeur de chaine si la chaine est plus encrassée. Sinon on peut même démonter la chaine pour lui faire prendre un bain : efficacité assurée !
Pour nettoyer la cassette, les galets et les plateaux, même technique, sauf que ce n’est pas toujours facile car ce n’est pas très accessible.
Chez Cycle Service, on s’est équipé d’une fontaine de nettoyage. Vous pouvez donc nous amener votre vélo pour qu’on fasse le nettoyage.
Vous pouvez nous déposer le vélo complet, ou seulement des éléments démontés, exemple ici avec une cassette :
Pendant :
Après !
Après le nettoyage et la lubrification, non seulement votre vélo est propre, mais en plus il est souvent moins bruyant, et plus fluide !